https://oignyenvalois.fr/ (321439342)

De quelque point que l'on arrive, que ce soit à pied, à cheval, en bicyclette ou en voiture, on traverse une partie de la forêt de Retz, dite "Forêt de Villers-Cotterêts" pour entrer dans Oigny-en-Valois.


Oigny en Valois est un "essart" (terres défrichées). Le village peut constituer à lui seul une jolie promenade patrimoniale et pour ce faire, voici en détail, les sites, maisons et monuments que vous pourrez y découvrir.  


En arrivant par la route de Villers-Cotterêts, on passe d'abord devant le cimetière, sur la droite. Toujours sur la droite, juste après le cimetière, il y a le jeu d'Arc, peu visible de la route.
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La Croix de Cimetière (ancien Calvaire)

Classée monument historique en même temps que le château d'Oigny en Valois par arrêté du 8 février 1928. Ouvrage du XIVème siècle, transporté dans le nouveau cimetière sans doute à la fin du XIXème siècle. La croix est ornée d'un Christ crucifié et de la Vierge.
Il existait autrefois, quelque part dans la commune d'Oigny en Valois, un ancien calvaire du XIVème siècle, qu'un jour on voulut enlever. La famille d'Anne de Varlemont fit en sorte de le faire transporter sur son caveau de famille, dans le nouveau cimetière. Ce calvaire se présente sous la forme d'une haute colonne monolithe. Sur la croix gravée se trouvent, d'un côté, le Christ et de l'autre côté, la Vierge. (bulletin municipal - juin 1993)



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Le Monument aux Morts pour la France
et le Carré du Souvenir


Le 10 décembre 1921, une délibération du conseil municipal décide de l'érection du monument. Une souscription est lancée. M. Châtelain, marbrier à La Ferté-Milon et M. Roger, architecte, obtiendront le marché. La réception des travaux, en présence des habitants et d'invités de marque, aura lieu le 1er mars 1924.
CIMETIERRE - CARRE DU SOUVENIR
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Le Jeu d'Arc

Le 26 juin 1819, sur l'initiative de plusieurs habitants de la commune, une assemblée générale eu lieu pour procéder au rétablissement du Jeu d'Arc qui était abandonné depuis près de 30 ans.
Le Général Comte CHARPENTIER, seigneur de la commune, a bien voulu paraître et honorer de ses bienfaits en donnant à la compagnie l'emplacement et en payant la majeure partie des dépenses du dit jeu.
L'archerie est un sport noble, plein de traditions. A l'origine, ce sont des militaires : "Les Archers du Roy" qui constituaient une base précieuse pour l'armée.
Chaque compagnie possède un drapeau. A Oigny, il est de couleur verte, le premier est conservé au musée de l'archerie de Crépy en Valois.  
ARCHERIE 1
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Cheminant en direction du centre du village, on croise une grande bâtisse (propriété privée) aux volets blancs sur la gauche : l'ancien germoir (photo de gauche).
suivi de l'entrée d'un chemin rural (début d'un petit circuit de promenade balisée) : la laie de la poudrerie et enfin, l'ancienne ferme du château  avec ses volets verts (propriété privée).
Sur la photo à droite, il s'agit de la ferme du château au début du siècle dernier.



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La laie de la Poudrerie (chemin de la Briquetterie)

Elle vous mène vers les Fonds, le marais où se trouvaient une briquetterie et un hameau (il ne reste aucun vestige de la briquetterie qui a participé à la construction du château). Tôt le matin, vous y profitez d'un magnifique lever de soleil et d'une vue splendide sur le village de Dampleux. En longeant le mur qui enceint le château, vous profiterez de quelques aperçus de son parc en terrasse qui domine la forêt de Retz.  Sur votre droite : la sente du Château vous permet de remonter jusqu'à la rue Saint Antoine. Arrivé en haut de la sente,  à gauche, ce sera le GR 11 et la Forêt ; à droite, on continue de longer le mur du château et on se dirige vers le centre du village.
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Sente du Château, en remontant vers la rue Saint Antoine

Sur la photo ci-contre : la sente du château (non visible) débouche au coin de la maison sur la droite ; les grands arbres visibles sur la photo sont situés dans l'enceinte du château.

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De la rue Saint Antoine vers le centre, on longe l'enceinte du château (sur la droite). On admire ainsi L'entrée du château qui consiste en des restes d'enceinte en pierre, percés d'un châtelet d'accès précédé d'un pont qui était, à l'origine, un pont-levis. Un pigeonnier est visible, ainsi que l'imposant château.

CHATEAU - VUE EXTERIEURE 03

Le Château d'Oigny-en-Valois

CHATEAU - VUE EXTERIEURE 03

Il s'agit d'une propriété privée. Il ne se visiste pas. Les jardins sont ouverts au public uniquement au cours des journées du patrimoine.

Les fondations du château datent du XIème siècle. Au XIIème siècle, les seigneurs d'Oigny se nomment "d'OIGNY" et cette dynastie subsiste jusqu'au XVème siècle. En 1445, Raoul de Vandoeuvre devient Seigneur d'Oigny après avoir été dans sa jeunesse compagnon de Jeanne d'Arc. Les de Vandoeuvre construisent l'actuel château au milieu du XVème siècle. Férus d'alchimie, les de Vandoeuvre construisent leur château suivant les règles architecturales des demeures philosophales : symboles, asymétrie totale des constructions, … Leur approche philosophique leur fait choisir des matériaux entièrement issus de leur propre terre :

  • Pour les briques et les tuiles, une briquetterie est créée dans les Fonds.
  • Les pierres viennent d'une carrière située sur le domaine.
  • Les chênes de leur forêt servent aux charpentes et solives.
Adossé à l'Est du village dont la butte le protège des vents dominants, le château se compose d'un corps de logis rectangulaire de trente mètres de long, légèrement surélevé sur un terre-plein en terrasses. Sur la façade principale, il est flanqué d'une tour polygonale dont la superbe vis d'escalier en pierre dessert les deux étages, avec une tourelle en encorbellement donnant accès aux étages supérieurs et aux combles. Sur la face opposée, deux tours d'angle en saillie, une grosse tour cylindrique à l'angle Est, une en encorbellement à l'angle ouest. Oigny conserve donc à titre purement symbolique, l'appareil défensif des châteaux du moyen-âge. Le corps de logis en briques rouges est à 2 étages, séparé par un larmier en pierre et surmonté d'un haut de lucarnes. Les tours sont à 3 étages, séparées par deux larmiers. La décoration consiste en chaînages de pierre se découpant sur l'appareillage de briques rouges, autour des fenêtres, des pignons et des angles du bâtiment et en briques vernissées grises, en losangé ornemental. Des douves remplies d'eau entouraient l'ensemble.
CHATEAU - PORTE - CARTE POSTALE ANCIENNE
CHATEAU - PORTE - CARTE POSTALE ANCIENNE 02
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CHATEAU - JARDIN
CHATEAU - VUE DEPUIS LE JARDIN - 01
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CHATEAU - PORTE - VUE DU JARDIN
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CHATEAU - VUE EXTERIEURE 06
CHATEAU - AQUARELLE
CHATEAU - VUE EXTERIEURE SUR LA PORTE D'ENTREE
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Le PARC du CHATEAU*

Au XVème siècle, lors de sa construction, le Château n'a en jardin d'agrément que la terrasse qui entoure la cour. Au XVIIIème siècle, les douves qui le cernent sont asséchées et les eaux de la source détournées vers deux plans d'eau. Le parc, de 5 hectares, est paysagé. Au début du XIXème siècle, le Comte Général Charpentier remodèle le parc et l'ensemble du domaine de 190 hectares. Il fait planter des milliers d'arbres de rapport et d'agrément sur le domaine et dote le parc de tilleuls, frênes, ormes, chênes, hêtres, lilas, conifères, arbustes à fleurs, genèvriers, etc. De nombreux arbres ont subsistés, y compris un merveilleux hêtre pourpre, cadeau de Napoléon Ier. Au XXème siècle, les propriétaires précédents retracent la cour d'honneur "à la Française" et la dotent de nombreux massifs fleuris, d'un massif de buis taillés ; le vallonnement du parc est retravaillé, les différents communs entourés de massifs (plus de cent espèces d'arbres et d'arbustes, plus de trois cents espèces de vivaces, d'annuelles et de bulbes). L'orangerie, la serre et les chassis sont restaurés, ainsi que les plans d'eau, cascades et ruisselets.
(auteur : Sylvie PETREL)
* Le parc est une propriété privée ouverte au public lors des journées du patrimoine..
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CHATEAU - JARDIN
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Pigeonnier de la Ferme de Baisemont

Repérez les Colombiers (ou Pigeonniers)

Les pigeonniers sont surtout réservés aux seigneurs et à ceux qui possèdent des terres. En effet, la fiente de pigeon, appelée colombine, produit un engrais d’excellente qualité pour fertiliser les champs, grâce à sa riche teneur en azote et en acide phosphorique.

5 sont référencés à Oigny en Valois.
  • 2 au Château, indépendants, de forme octogonale
  • 2 dans la rue des Bourgeois dans 2 propriétés différentes :
    • Dans l'ancien prieuré en face de l'Eglise, de forme carrée, accolé à un petit bâtiment
    • L'autre dans la cour du château dit "Le Pavillon"
  • 1 à la ferme de Baisemont, isolé, de forme carrée

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Intérieur d'un pigeonnier

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Pigeonnier du château

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La place du village se découvre sur votre gauche (place enherbée, cerclée d'un muret de pierre, décorée de plantations fleuries et bordée de Tilleuls). Sur votre droite la rue de Villers-Cotterêts, sur votre gauche la rue Principale, suivie de la rue de Silly la Poterie. En face de vous, l'entrée de la rue des Bourgeois et son puits ; un autre puits est visible  sur votre droite à l'entrée de la rue du puits (la commune compte, en tout, quatre puits soigneusement entretenus). Afin de contourner l'Eglise St Martin, on va prendre la rue du Puits pour découvrir en son enceinte, le Monument dédié au Comte Général Charpentier.

PLACE
PLACE AU PRINTEMPS

Le Mausolée du Comte Henri-François-Marie CHARPENTIER (1769-1831), Général d'Empire et résident d'Oigny

Le 29 avril 1832, le conseil municipal se réunit dans la petite mairie du village. Il doit délibérer sur une demande écrite par Madame la comtesse Charpentier, née Aubert-Dubayet et veuve du lieutenant–général comte Charpentier, décédé en son château d'Oigny le 14 octobre 1831. Elle demande l'autorisation de faire élever un tombeau funéraire pour son mari "dans le cimetière de la commune, au lieu-même où reposent ses cendres et à l'endroit indiqué par celui-ci de son vivant". Madame la comtesse offre en échange de verser une somme de 300 francs dans la caisse du trésorier de la fabrique d'Oigny et de constituer une rente annuelle et perpétuelle de 40 francs, destinés à être distribués aux pauvres de la commune. Le tombeau sera construit par un maître maçon de Villers-Cotterêts, Charles Joseph Lhardy. Voilà donc le mausolée tel que nous le voyons aujourd'hui, embelli par ses épitaphes, ses légendes, ses sculptures et le blason de celui pour qui il fût construit. Les cendres du célèbre général d'Empire l'occupaient pendant une trentaine d'années et devaient être rejointes par celles de sa famille –d'où l'inscription "CD" pour indiquer "Charpentier-Dubayet". En raison des événements survenus plus tard, les cendres du général furent exhumées et enterrées à Vailly-sur-Aisne avec celles de sa famille, Madame veuve Charpentier ayant déménagé pour aller passer ses dernières années à Vailly avec d'autres membres de sa famille dans la maison des ancêtres de son mari. (source : le petit journal d'Oigny – Juillet 2007).

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MONUMENT GENERAL CHARPENTIER
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EGLISE - ENTREE
EGLISE - INTERIEUR



l'Eglise Saint-Martin et ses tombes du XVIIIème siècle


Bâtie au XIIIème siècle, la nef est refaite au XVème et remaniée au XVIème siècle. Elle est composée d'une nef et d'un seul bas-côté et n'a pas de transept.

Elle a une longueur de 22 mètres, une largeur de 6m50 pour la nef et 2m50 pour le bas-côté.

L'église de notre village est placée sous le vocable de Saint Martin qui se fête le 11 novembre (journal municipal – JUIN 1994).
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EGLISE
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EGLISE
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EGLISE
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Poursuivons notre promenade rue des Bourgeois, l'autre "château" d'Oigny apparaît derrière ses grilles sur notre droite

Le Pavillon*

Cet ancien pavillon de chasse (d'où le nom de "pavillon" qui lui est resté) date de la fin du XVIIIème siècle. Il se compose d'un corps de bâtiment à l'architecture classique dans le style des hôtels particuliers avec une cour côté rue et un jardin sur la façade arrière. Le pavillon de chasse d'origine n'était composé que de la partie centrale du bâtiment visible aujourd'hui. Derrière cette demeure, on pouvait autrefois admirer un jardin à la française. Parmi les règles d'architecture classique appliquées ici, une des plus visibles est la symétrie : le bâtiment lui-même est symétrique, mais aussi l'ensemble architectural en bordure de rue. On trouve en effet le long de la rue, deux maisonnettes identiques. Ces maisonnettes encadrent le porche d'accès à fronton triangulaire.  (Journal d'Oigny en Valois – Septembre 2001).
* Propriété privée, ne se visite pas. Le terre-plein en demi-lune de l'autre côté de la route fait partie de la propriété ; il est interdit d'y stationner.
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LE PAVILLON
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Photo ancienne de la rue des Bourgeois (Ancienne rue de l'Eglise)



Revenons sur nos pas et descendons la rue des Bourgeois vers la rue Principale. Prenons à droite, vers la rue de Silly la Poterie, Nous passerons successivement devant l'ancienne Mairie devenue maison d'habitation (en face de la nouvelle mairie), l'ancienne école communale fermée en 1970, devenue salle des fêtes, de réunions ou bureau de vote. La nouvelle Mairie a récupéré la cloche de l'école (visible sur son fronton). On passe également devant l'ancienne "Maison de Commerce" devenue pavillon d'habitation située sur la rue principale au carrefour de celle-ci avec la rue de Silly la Poterie et la ruelle Blanche. A l'angle de la ruelle Blanche et de la rue de Silly la Poterie, un puits est visible.

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La Mairie à gauche et l'ancienne école à droite.
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Photo ancienne de l'école (sans la mairie qui est encore en face) avec Monsieur l'Instituteur au premier plan.
MAIRIE -  FACADE
Façade de la Mairie.
MAIRIE - HORLOGE ET CLOCHE
La cloche de l'Ecole au fronton de la Mairie.



La Maison de Commerce*

On peut encore lire BOULANGERIE au-dessus de la porte d'entrée et lorsque l'on s'aventure un peu dans la ruelle blanche, on voit encore en levant la tête, la lucarne par laquelle les sacs de farine montaient au grenier. Cette demeure possède un étage, ce qui est rare dans le village et présente une façade en pierre de taille. On peut dater sa construction aux années 1885-1900 et penser qu'elle a été construite dès l'origine en vue d'être une maison de commerce. Cette Maison fabriquait le pain, mais était aussi l'épicerie du village, la mercerie, la boutique de vêtements, les fournitures, la grainèterie, le primeur, le bistrot, le tabac et même, lorsque les particuliers n'en étaient pas encore équipé, le téléphone ! D'autres commerces existaient sur la commune au début du siècle dernier : 2 autres bistrots (dont la grande maison avec perron sur la place) ainsi qu'une autre épicerie "Les Coopérateurs de Champagne". En 1976, lorsque la dernière gestionnaire et propriétaire du commerce décède, Oigny en Valois perd son dernier commerce.

*Pavillon d'habitation privé        

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MAISON DE COMMERCE

LES PUITS

Ils sont au nombre de 4 et tous, soigneusement entretenus. Nous en avons déjà croisé deux. Lorsque l'on passe devant la maison de commerce, un troisième puits est visible sur la maison située au n° 2 de la rue de Silly la Poterie. Ce puits semble faire partie de la maison, ce n'est pas le cas. Avant de poursuivre notre route dans cette rue de Silly la Poterie, voici une représentation des 4 puits ci-dessous.
PUIT

Au croisement entre la rue Principale et la rue des Bourgeois.

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A l'entrée de la bien nommée, rue du Puits.

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Au carrefour ruelle Blanche/rue Principale/rue de Silly-la-Poterie

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Ruelle Rouge, face à la Sente du Bois Capitaine

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Rue de Silly la Poterie (vue du pavé de Silly - rue du Calvaire à gauche) - Photo des années 1960.

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Rue de Silly la Poterie (vue du pavé de Silly - rue du Calvaire à gauche) - Photo prise en 2006-2007

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Après être passé devant la Maison de commerce et l'un des quatre puits cité ci-dessus, nous entrons dans la rue de Silly-la-Poterie.
Elle nous mène tout droit vers le pavé de Silly, agréable chemin rural qui permet de rejoindre le village de Silly la Poterie.
On en profite pour remarquer que nombre de propriétés sont bordées de haies, certaines étant séculaires.
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Oeuvre de Pierre OUALLE

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Entrée de la sente du Bois Capitaine

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                                                                           LE CALVAIRE

Ce calvaire date certainement du XIXème siècle. Il s'agit d'une croix avec un Christ et l'inscription INRI (Lettres initiales des mots latins Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum, c'est-à-dire « Jésus le Nazaréen roi des Juifs », que Pilate avait fait mettre sur la Croix) au-dessus du Christ.



Si on emprunte le Pavé de Silly, on entre dans la forêt. 2 kms plus loin, ce sera l'entrée du village de Silly-La-Poterie suivi des berges de l'Ourcq.



Afin de poursuivre notre promenade patrimoniale, nous allons prendre le chemin du Calvaire qui se prolonge, après un virage à droite, par la ruelle Rouge.



Sur la droite, dans la ruelle Rouge, on passe devant le quatrième puit du village. La sente du Bois Capitaine (à gauche) mène en forêt et devient la laie du Bois Capitaine. Cette sente borde une propriété privée (une parcelle de vignes). Il faudra accéder au lavoir par la route.










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Pour accéder au Lavoir, tourner à gauche lorsque vous arrivez au panneau STOP de la Ruelle Rouge. Le Lavoir sera sur votre gauche, 150 mètres plus bas sur la route.

Le Lavoir

Il date du XIXème siècle. Ce lavoir est communal ; il est construit sur un terrain vendu à la commune. Il se situe à la sortie sud du village le long de la D 1380 et il est alimenté par une source. Il est entouré d'une parcelle de vignes et même si on est tenté par ce coin bien sympathique pour pique-niquer, c'est une fort mauvaise idée. Toutes les cultures sont des propriétés privées qui n'ont pas vocation à être piétinées ; quant aux automobiles, leur présence qui gêne le passage des engins agricoles est peu souhaitable. Le lavoir appartient au village et vous pouvez en faire le tour, le photographier, en profiter autant qu'il vous plaira.

Oigny en Valois n'avait pas de Lavoir, en dehors de celui du château. Jusqu'en 1857  (voir extrait ci-dessous) l'accès à l'eau était compliqué pour les Ognaciens.
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LAVOIR
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Du lavoir, on peut aller jusqu'à la Ferme de Baisemont qui se situe à environ 1km500, en direction de la route de la Ferté-Milon, ou longer la RD 1380 afin de revenir au point de départ, rue de Villers-Cotterêts.

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FERME BAISEMONT - PHOTO AERIENNE 1950-1965

Ferme de Baisemont

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ferme de Baisemeont - P1 petit journal
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Exploitation agricole en activité.
Cette ferme est citée dès 1157, cédée par les seigneurs de la région aux Prémontrés (de Villers-Cotterêts), mais lorsqu'au XIV ème siècle, des moines chartreux fondent la Chartreuse de Bourgfontaine, ils obtiennent des Prémontrés la cession du bail en 1394. En 1792, lorsque la révolution chasse les moines de la Chartreuse, La ferme et la terre de Baisemont sont vendues sans adjudication.
Cette ferme possède un colombier de plan carré à toiture pyramidale et constitué de 3 niveaux. Au niveau inférieur, un lavoir. Le niveau intermédiaire contient une citerne d'eau approvisionnée par la source que l'on voit de l'autre côté de la route. Cette source forme un bassin qui constituait le vivier des moines.  Le niveau supérieur est réservé aux pigeons.
La ferme possède plusieurs granges anciennes, mais l'une d'elle est particulièrement remarquable, sur deux niveaux ; dans son état actuel, elle remonte au XVIème siècle.
Elle possède également une chapelle qui a été convertie, après la révolution, en habitation pour les ouvriers agricoles.
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Ferme BAISEMONT
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Retour au point de départ

En direction du centre du bourg, après le lavoir, on laisse la ruelle Rouge sur la droite et on longe l'une des plus vieilles haies naturelles du village.
Parvenu au carrefour, on peut prendre par le village (ruelle Blanche ou rue des Bourgeois puis ruelle de la Ferme) ou tourner à gauche (allée du Puits des Sarrasins), entrer dans la forêt et tourner tout de suite à droite : ce chemin longe le cimetierre et débouche sur la rue de Villers-Cotterêts.
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"La haie diversifiée est composée, d'une part, des subatlantiques (houx, néflier, viorne mancienne, chèvrefeuille des bois, ronce à feuilles d'orne) et d'autre part, d'une espèce sud-européenne, le cournouiller mâle qui s'y adjoint. Les 27 espèces arbusives de la haie entraînent un ensemble d'une centaine d'espèces végétales (herbes de pied de haie) et animales (oiseaux et autres groupes) liés à la haie naturelle. Pour conserver ce remarquable niveau de qualité naturelle, les habitants sont tenus de préserver leurs haies diversifiées. L'insertion d'une trame de haies naturelles dans l'espace bâti constitue une expérience et un modèle particulier en matière d'espaces verts urbains." (extrait d'un article de Paul et Alain Tombal dans le journal d'Oigny en Valois – Juillet 2003 n° 21).